Fée des Lettres: novembre 2015

mercredi 25 novembre 2015

Contre la violence faite aux femmes...

Aujourd'hui, c'est la journée internationale contre la violence envers les femmes. Malheureusement, à l'heure actuelle, dans le monde entier, nous avons toujours besoin de ce type de commémoration. Nous devons nous en souvenir. Pourquoi ? Parce que cela ne cesse jamais. Tous les trois jours, une femme meurt sous les coups de son compagnon, de son conjoint. C'est triste, affreux. Il n'y a pas de mots pour décrire une telle lâcheté...

Comment des hommes osent-ils s'en prendre aux femmes qui les aiment, qui leur font confiance ? Pourquoi une telle lâcheté, souvent excusée par des histoires "culturelles" qui n'ont aucun fondement ? Nous ne cesserons jamais de dénoncer ces actes barbares...

Cette violence pure est à refuser. Continuons à porter la couleur orange qui symbolise cette lutte. Poursuivons nos efforts. Et surtout, n'acceptons pas cette fatalité : un homme soi-disant amoureux ne doit pas se permettre de lever la main sur sa femme. Eduquons nos filles et apprenons-leur qu'elles ne doivent pas accepter de se laisser faire. Il ne faut pas entrer dans l'engrenage de la violence qui ne mène qu'à une seule chose : la mort.
C'est aussi la Sainte-Catherine aujourd'hui (vous savez la fête que toute jeune fille d'autrefois craignait... Ne pas trouver de mari avant l'âge fatidique de 25 ans). Tout cela n'est plus de mise. On n'est plus une vieille fille si l'on ne passe pas devant le maire avant le quart de siècle. Nous pensons désormais autrement : il est préférable ne jamais se marier (ou de se mettre en couple). Mieux vaut vraiment rester célibataire plutôt que de croiser le chemin d'un assassin...

Vive la Sainte-Catherine !

La date du 25 novembre était autrefois redoutée par toutes les jeunes fille à marier. Elles ne voulaient pas coiffer la Sainte-Catherine.

Etre encore célibataire à 25 ans ne plaisait à personne. On était vite mise dans la catégorie des "vieilles filles"...
A Paris, dans le quartier du Sentier, les couturières fêtaient leur patronne en arborant de belles coiffures vertes à fleurs jaunes.

Dans toute la France, on s'envoyait des cartes...

Autre temps, autres moeurs... Désormais, nulle demoiselle n'a plus à redouter la date fatidique. Il n'y a plus d'âge limite pour trouver l'âme soeur et pour s'aimer, il n'est pas non plus nécessaire de se marier.

Mais à défaut de trouver un mari dans l'heure ou de porter un chapeau vert à fleurs jaunes si l'on n'est pas petite-main, il nous reste quelque chose à faire. Fêter à la manière québécoise... en mangeant des "tires de la Sainte-Catherine". De quoi s'agit-il ? De bonbons que l'on peut réaliser soi-même. Voici l'une des recettes :
Temps total: 15 à 30 min
Préparation : 10 minutes
Cuisson : 15 minutes

125 ml de mélasse

125 ml de sirop de maïs

250 ml de cassonade

250 ml de sucre blanc

65 ml de beurre

15 ml vinaigre blanc

1,25 ml crème de tartre

une pincée de bicarbonate de soude.

Mettre dans une casserole la mélasse, le sirop, la cassonade, le sucre, le vinaigre, la crème de tartre et la moitié du beurre. Portez le tout à ébullition sur feu doux jusqu'à 140 degrés C. (260 degrés F.) Mélangez pendant 5 à 10 minutes afin d'obtenir le point de " boulé " (verser une goutte du mélange dans un petit bol d'eau froide. Lorsqu'elle forme une petite boule, c'est prêt). C'est le moment d'ajouter la pincée de bicarbonate. Verser dans des assiettes beurrées et laisser tiédir un peu, juste ce qu'il faut pour pouvoir prendre la pâte à la main sans se brûler. C'est ce que l'on appelle la "tire". Bien se beurrer les mains et commencer à étirer - on tire, on replie en deux et on continue cette opération jusqu'à ce que cette pâte devienne dorée, presque blanche. Si les mains collent, reprendre un peu de beurre. Ensuite, étirer une dernière fois; la vriller très serrée par petits bouts. Couper en morceaux à l'aide d'un ciseau. Déposer sur une assiette beurrée ou envelopper dans du papier ciré. Surtout... Bonne dégustation !

Féérique soirée !