Les années passent et les tristes anniversaires reviennent. Avant, le 25 novembre était la date butoir pour les toutes jeunes filles de France. Si elle n'avaient pas trouvé un fiancé ou un époux avant leur vingt-cinquième anniversaire, elles coiffaient la St-Catherine. Autrement dit, elles tombaient dans la catégorie des célibataires âgées. Désormais, cette tradition peu sympathique est révolue. On ne considère plus la femme de cette manière. Les choses ont changé...
Maintenant, depuis un bon moment, le 25 novembre évoque pire encore : l'affreux assassinat des soeurs Mirabal en république dominicaine en 1960 (fait criminel auquel nous avions consacré un article sur ce blog). Ce scandale conduisit à l'idée de la création d'une journée de lutte contre les violences faites aux femmes. D'ailleurs, en 1993, les Nations Unies firent un grand pas en adoptant une résolution et une déclaration visant à éradiquer cette pure cruauté définie ainsi : "tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou
pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques,
sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la
contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la
vie publique ou dans la vie privée", selon les textes.
En 1999, le 25 novembre est le jour officiellement choisi (en hommage aux victimes devenues symboles). C'est la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des manifestations de sensibilisation sur le sujet sont organisées. C'est l'heure de la prévention, du raisonnement...
Le temps s'est écoulé et rien n'a évolué : le massacre se poursuit avec une certaine régularité qui laisse présager le pire. En effet, la violence ne semble pas cesser pour l'instant.
Tant qu'à faire, il valait mieux fêter Sainte-Catherine et n'avoir jamais à commémorer un tel anniversaire.
La lutte pour l'arrêt de cette violence continue...
Féérique soirée !
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